A l’issue de la commission permanente du 11 février, aucune ligne directrice ne semble guider les subventions de soutien aux partenaires traditionnels de la Région (associations, syndicats mixtes, chambres consulaires, agences régionales, etc.). Alors, impréparation ou choix politique ?

L’examen attentif du sort réservé en ce début de mandat aux partenaires traditionnels de la Région, ceux qui portent les politiques et les services aux entreprises et aux citoyens, montre une grande diversité de situation :

  • Certains structures se sont vues attribuer des avances de subventions pour les cinq premiers mois de l’année, ce qui leur permettra de tenir jusqu’au vote du budget.
  • D’autres, notamment celles qui relèvent de la formation continue et de l’accès à l’emploi, n’ont bénéficié que de trois mois d’avance, ce qui précarise leurs ressources et suscite de fortes inquiétudes quant à leur devenir: quel avenir pour les Missions locales ou les Centres de bilan de compétence, par exemple ?
  • D’autres enfin, et ces structures sont les plus nombreuses, n’ont rien, alors même les dossiers étaient prêts pour assurer leur fonctionnement jusqu’à ce que la nouvelle majorité définisse ses priorités et son budget. Comment rempliront-elles leurs missions jusque-là ? Cela signifie-t-il que la nouvelle majorité souhaite les voir disparaître ?

En apparence, rien ne justifie cette diversité. Est-ce un choix politique ? Il faudrait alors pleinement l’assumer et l’annoncer aux principaux intéressés ! Est-ce le fruit d’une impréparation coupable ? Celle-ci fragiliserait alors gravement les partenaires traditionnels de la Région, ceux qui portent les services aux Auvergnats et aux Rhônalpins !

Dans tous les cas, l’impression produite par ces décisions est désastreuse : 40 jours après leur installation, la nouvelle majorité semble naviguer à vue.