A l’occasion de l’Assemblée Plénière du 28 janvier 2016, le groupe socialiste démocrate, écologiste et apparentés avait proposé à l’ensemble des élus régionaux de régional de réaffirmer notre attachement à la présence régionale sur tous les territoires, d’Aurillac à Annemasse, de Privas à Moulins, en précisant la fonction et le mode d’utilisation des antennes et espaces Auvergne-Rhône-Alpes au sein du règlement intérieur, comme cela était le cas précédemment. A la demande de L. Wauquiez, la majorité de droite l’a refusé.

Le refus de cette inscription dans le règlement intérieur pose une vraie question quant à leur devenir. Faut-il y voir, après les attaques entendues contre les antennes et espaces lors de la campagne, un signe avant-coureur de leur disparition ? Faut-il y voir un signe avant-coureur d’une recentralisation de l’action régionale, où tout serait décidé et mis en œuvre depuis Lyon ?

La droite se justifie d’une note interne qui cadrerait le fonctionnement des espaces et antennes. Mais ce qu’une simple note administrative établit, une autre note administrative. Mais ces structures de proximité ne méritent-elles pas un vote de l’Assemblée pour garantir leur existence ?

L’Union Auvergne – Rhône-Alpes pouvait offrir à tous les territoires la force d’une grande Région et la proximité d’une collectivité attentive à tous ses territoires. Aujourd’hui, nous pensons que cette décision prépare le terrain à une disparition de ces espaces de proximité, dans une logique centralisatrice et autoritaire. Les élus socialistes, démocrates, écologistes et apparentés resteront vigilant sur ce dossier et sur le maintien d’une présence régionale sur tous les territoires.